Enjeu n° 10 du plan Maladies neurodégénératives : pour permettre aux patients de bénéficier rapidement du progrès de la recherche, le PMND vise à améliorer la coordination des recherches en neurosciences – recherches amont, préclinique, clinique, épidémiologique – et des recherches en sciences humaines et sociales.
La fertilisation croisée de la recherche est l'une des grandes ambitions du plan. Parmi les mécanismes physiopathologiques connus ou supposés, certains sont communs à plusieurs maladies. De même, plusieurs symptômes sont partagés par plus d'une pathologie. Par ailleurs, les équipes de recherche impliquées dans les différentes maladies ont des besoins semblables au regard des infrastructures de recherche et des outils technologiques.
Bien que la France possède de nombreuses équipes de recherche fondamentale ou clinique engagées dans le champ des maladies neurodégénératives, leur nombre est comparativement plus faible que dans d’autres pays européens, dont le Royaume-Uni ou l'Allemagne, en regard de la population et du produit intérieur brut.
Les investissements importants réalisés en France dans le cadre du Plan national contre la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées (2008-2012), ainsi que le programme d'investissement d'avenir, ont renforcé les capacités de recherche française. Le Plan Maladies neurodégénératives 2014-2019 tend à poursuivre les efforts engagés.
L'identification et l'animation de sept centres d'excellence français pluridisciplinaires réalisé en 2015, dans le cadre de la mesure 62 du volet recherche du PMND 2014-2019, a permis la mise en place d'actions coordonnées et a favorisé les synergies entre des équipes ayant auparavant chacune leur logique et leur stratégie propre centrées sur la maladie dont elles sont spécialistes.
La recherche française dans le domaine des maladies neurodégénératives a bénéficié d'une meilleure visibilité en France comme à l'international. Ces centres qui ont rejoint le réseau international COEN, ont participé avec grand succès à plusieurs appels d’offres internationaux (JPND, COEN).
Enfin, le plan met un point d'honneur à favoriser la participation des patients et des familles touchées par une maladie neurodégénérative à la recherche du domaine.
Une meilleure connaissance de l'histoire naturelle de la maladie et la mise au point d'échelle de suivi de leur évolution (cognitive, comportementale, qualité de vie) améliorera la prise en charge des malades.
Un travail conjoint avec la recherche en sciences humaines et sociales permet d'anticiper les causes de rupture sociales et vde mieux comprendre l'évolution de ces maladies, pour :